Imagine - Shtar Academy feat. Zkr, Ryan & NIC

[Intro : tag]
Skenawin Music

[Couplet 1 : ZKR]
Imagine le bien qu'y a dans le mal
J'ai que des cartouches victorieuses qui tapent dans le mille
Laisse-les parler, ils m'arrivent à la cheville comme un bracelet
Ma carrière, c'est comme un yo-yo, il faut qu'tout soit bien ficellé
V'-esqui les vices, les coups foireux des fils de
Pourquoi c'est quand j'suis enfermé que j'pense à tous les risques ?
Ça m'f'ra unе sortie d'être extrait au tribunal
Wеsh, la peine me plaque au sol, le juge fait le rugbyman (Ouais)
Dès qu'j'rentre dans ma grotte, j'écrirai un couplet d'bâtard
J'peux pas faire le ménage, mes balais n'sont pas dans l'bon placard
Pour l'instant, j'perds du temps, le reste, on verra plus tard
J'm'endors avec mon i, ils l'ont trouvé dans mon plumard
Putain, j'suis tellement con, j'm'endors sous Hollandaise
Mais bon, c'est tellement bon la silver ou l'amnés'
J'fais que des allers-retours, plein d'affaires qui m'ont ramené
Et le pire, c'est que même dehors, mon frère, on est condamné
[Pré-refrain : ZKR]
Ils disent tous qu'ils font pour la mille-fa
Mais même leur conso', ils peuvent pas l'assumer
Un neuf mètres carrés pour habitat
On a l'cerveau et le cœur abîmés

[Refrain : N.I.C]
Le maton me schouf à l'œil d'en haut (En direct du shtar)
On t'entend fort pour un indulgent (En direct du shtar)
La gamelle ou les pâtes au thon (En direct du shtar)
Enfermé, c'est pas évident (En direct du shtar)

[Couplet 2 : Ryan]
Imagine un peu la prison, de quoi ça a l'air (Viens)
Vingt-deux sur vingt-quatre, l'enfermement, c'est la galère
Trois douches par s'maine, deux sept minutes, chrono accélère
Je r'demande un tour, il m'dit : "Nan" comme si c'était l'eau à sa mère
La crise dans les cantines ressent le pouvoir d'achat
Là, on cohabite avec des rats qui font la taille d'un chat
Et faire la guerre avec punaises de lit et les fards-ca
Mais ma parano s'enlève à-l car quand on m'serre, j'suis en vale-ca
Comme on joue, un jour, on perd, la tristesse d'une mère pèse plus que celle de tous tes compères
Le poids d'ses larmes trop lourd à supporter pour mes lombaires
J'leur pardonnerai jamais d'm'empêcher d'être auprès d'mon père
Malade donc on opère, j'lui fais des douaas à chaque front à terre
Nuit blanche, faire aller-retour en cage, tenant ma tête (Ah) souffrant l'martyr, j'suis torturé par d'ces rages de dent
En détente même quand t'es d'dans, étant jugé à la bouille
Avec mon rince de harbouch marlous, j'passe tout l'temps à la fouille