[Couplet 1]
J'ai quitté ma colline que l'on appelle "Garlaban"
Sous un soleil de plomb où les hommes parlent en chantant
Et les tissus blancs sèchent au grès du vent
Adieu
J'verse une larme sur le quai, les souliers sur le marche-pieds du wagon
Les sourires vivent encore et résonnent au fond de mon âme de garçon
Pour définir ce que je suis, les hommes auront sans doute un vieux dicton
Qui dit que "les chiens ne font pas des chats", que "l'occasion fait le larron"
Paris m'attends, ma ville aussi maintenant que le train s'éloigne et rappetissit
Comme l'espoir des gens d'ici, comme l'espoir des gens d'ici
[Pont]
Du tabac sec, presque rien dans les poches
[Pré-Refrain]
Sur la capitale, près des bords de Seine
Les artistes peintres peignent à l'aquarelle
Des cathédrales et des tours Effeil
Quand le jour et la ville se réveillent
[Refrain]
A la rosée de l'aube, j'traversais la ville dans ce tram, oui
Derrière la corniche au bout du monde
Avant qu'les années nous fassent de l'ombre
Comme les voiliers qui quittent le port
J'relevais l'ancre, la revoir en été
J'relevais l'ancre, ne plus pouvoir en rêver, en rêver
Ne plus pouvoir en rêver
[Couplet 2]
La vie dans chaque soupir, voir défiller les années ne plus pouvoir en guérir
La Méditérannée dans sa robe azur, sous son ciel doré
Quand reviens l'obscur, et des instants figés d'amis
Sur des vieilles photographies
Flanner sur les grands boulevards, rentrer seul en taxi
Un peu morose est la routine quand l'hiver me chagrine
Mais je reverrais ma colline
[Refrain]
A la rosée de l'aube, j'traversais la ville dans ce tram, oui
Derrière la corniche au bout du monde
Avant qu'les années nous fassent de l'ombre
Comme les voiliers qui quittent le port
J'relevais l'ancre, la revoir en été
J'relevais l'ancre, ne plus pouvoir en rêver, en rêver