MOH n’est pas n’importe quel rappeur. Originaire des Quartiers Nord de Marseille, ce jeune rimeur français d’origine comorienne s’est d’abord imposé hors des grandes maisons de disque. Au sein du label Soli Music, ce routard de l’underground a bâti sa notoriété armé d’un rap de rue impulsif et efficace comme en attestent ses projets musicaux au sein de son groupe S-Krim : « Déguste en attendant l'album » et « Préambule ».
De fait, MOH aka LA HACHE est au cœur d’une nouvelle génération de rappeurs français, un de ceux qui insuffle un renouveau artistique dans le rap pris en tenailles par des modes. Le rap vient de la rue et MOH est de ceux qui l’y ramène, armé de propos sans concessions et de rimes taillées au couteau, trimballant avec lui un portrait sans fard de ce ghetto français qu’on veut nettoyer au Kärcher.

Belle ou pas, la réalité est brute et authentique entre les mots de MOH qui s’est forgé un style unique à base d’images saisissantes, de paroles simples et crues mais directes écrasées sur le fil de dictions complexes. Droit au but. Pas de rime pour la rime !
Repéré par ses pairs du rap français, ce jeune rappeur de 24 ans représente la rue comme personne. Controversé pour ses propos à l’encontre d’un rap français qui, ces dernières années, a perdu ses valeurs.

Mais après avoir inondé les rues et atteint des scores plus que satisfaisants, dans le sud de la France, pour un indépendant, le rappeur se devait de porter son rap de rue vers un auditoire plus large.
C’est naturellement qu’il signe son premier projet solo « Mon Manuscrit » dans lequel il s’est entouré d’artistes talentueux. (sortie le 05 décembre 2011)
Cet amoureux de la musique trouve ses inspirations dans tous les styles musicaux tres variés.
Le pari est désormais double : représenter la rue tout en la dépassant. Toujours habité par cette rage qui fait tenir sa plume depuis le début, MOH fait preuve sur « Mon Manuscrit » d’une ouverture qu’on ne lui connaissait pas.