
Dix ans après la mort tragique de Karim Tir, le procès en appel de son assassinat s'est tenu le mercredi 18 septembre. Le rappeur Jul, anciennement managé par Tir, a été convoqué pour témoigner, mais son absence à l'audience pourrait entraîner des conséquences juridiques. Voici les détails.
Le 12 juin 2014, Karim Tir a été abattu devant une station de métro à Asnières, en région parisienne, par deux hommes à moto. Il avait purgé une peine de cinq ans pour trafic de stupéfiants à Marseille avant de se reconvertir en tant que producteur de Jul au début de la carrière du rappeur.
En mars 2023, la cour d’assises des Bouches-du-Rhône avait condamné Mohamed Seghier et Juan Marti, reconnus coupables de cet acte meurtrier, lié à des représailles entre deux clans impliqués dans le narcotrafic marseillais.
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Un an après, les deux condamnés ont fait appel, et le procès s'est ouvert le 9 septembre dernier. Jul avait demandé à être dispensé de comparaître, invoquant des engagements professionnels à l'étranger. Cependant, l'absence du rappeur a suscité des critiques, notamment de l'avocate de la victime, Me Ménya Arab-Tigrine, qui a souligné l'importance de sa présence en tant que témoin, puisqu'il était proche de Karim Tir et avait passé du temps avec lui peu avant le drame.
L'avocat général, cette fois, a réclamé une sanction pour Jul, jugeant son absence inacceptable malgré la possibilité de témoigner par visioconférence. La présidente de la cour avait également ordonné qu'un équipage de police se rende à son domicile pour l'enjoindre à comparaître. Finalement, le rappeur a écopé d’une amende de 3000 euros, selon La Provence. Pour l’instant, Jul n’a pas commenté cette décision.
Quelles seront les répercussions de cette absence pour Jul ?