Owlle mais qui est cette jeune femme à la voix magnétique et au chant électro, qui se produit avec un étrange instrument qu'on croirait sorti d'un vieux film de science fiction ?
Depuis quelque temps, son nom circule comme une nouvelle providentielle : Owlle. Un nom aussi énigmatique que sa musique...
Les curieux éclairés, qui écument les petites salles pour tweeter leurs coups de coeur, l'ont déjà largement repérée.
L’incubateur « Inrocks Lab » les y a fortement incités.
Sur la toile, des vidéos plus ou moins officielles circulent et s'échangent entre initiés, comme un butin précieux qui ne tardera pas à être découvert par un plus grand public : ici, on la voit dans une église, élever sa voix aérienne dans un chant forcément païen et pourtant presque mystique tant elle y met d'intensité.
Là bas, on la découvre dans sa première télé, explosant de son timbre lumineux et assuré les formats habituels des canons télévisuels...
Rien de banal, assurément.
Alors, qui est Owlle ? Son CV est elliptique mais dit déjà beaucoup : études de scénographie dans le Sud de la France puis diplôme des Beaux-Arts à Paris - où elle vit depuis 2009.
Musicalement Owlle est une autodidacte : elle a façonné ses premières compositions à la guitare
avant de s'emparer des machines... et notamment de ce curieux petit instrument qui suscite tant d'interrogations : un Omnichord, improbable rescapé des années 80 dont le son étonnant lui va comme un gant.Avec lui, Owlle s'avance sur les terrains d'une pop électro singulière.
Le chemin fut naturel. Elle a grandi au son du trip hop des années 90, avoue un gros faible pour ce qu'on nomme aujourd'hui la « dreampop »... mais c'est en voyant une installation de Brian Eno lors d'une biennale d'art contemporain qu'elle eut vraiment le déclic : choc des musiques électro et expérimentales... Depuis, Owlle veut elle aussi apprendre, expérimenter. Chercher les sons qui vont porter ses émotions.
Elle se jette à l'eau en septembre 2010 et décide de se produire seule en scène avec son Omnichord qu'elle manie avec grâce et précision.
Sans cesse en mouvement, en quête de préciser sa couleur musicale entre bleu nuit et pourpre argenté, elle se met rapidement à travailler et à se produire sur scène accompagnée désormais d’un multi-instrumentiste qui oeuvre aux synthés, au clavier et à la guitare ainsi que d’un batteur.
Résultat : tout s'est emballé. Les concerts se multiplient (récemment au festival Rock en Seine et au festival CMJ à New York), les rencontres et collaborations musicales aussi (Myd/Club Cheval,Vitalic, Dan Parry...)
La jeune femme étonne par son audace sans filet autant qu’elle séduit par ses mélodies & captive par sa voix hors du commun, chaleureuse et lumineuse, magnétique.
L’une de ses chansons s’intitule ‘Free’, ce pourrait être sa devise.
Car chaque fois, c'est la même chose : la jeune femme étonne par son audace sans filet, séduit par ses mélodies entêtantes et élancées, captive par sa voix hors du commun, chaleureuse et lumineuse. On vous le disait : magnétique.